La pièce d’aspect, révélatrice du haut niveau de savoir-faire iP3

Le saviez-vous ? Les pièces d’aspect en injection plastique représentent quelque 70 % de l’activité d’iP3. Un savoir-faire maîtrisé qui nécessite autant de précautions dans la manipulation des outillages que de dextérité dans la détection des pièces non conformes. Applicable dans de nombreux secteurs d’activités, la pièce d’aspect plastique remplace souvent avantageusement une façade métallique pour la réalisation d’un capot de chaudière par exemple, ou une pièce anciennement réalisée en verre, comme un enjoliveur de toit dans l’automobile.

 

Des enjoliveurs de toits en polycarbonate

La fabrication des enjoliveurs de toits en polycarbonate destinés aux gammes DS4, 308 et C4 du Groupe Stellantis (issu de la fusion des groupes PSA et Fiat Chrysler Automobiles), dont la production en série a débuté en 2021 dans leurs nouvelles versions, est ainsi réalisée en injection plastique chez iP3, avant d’être envoyés en sous-traitance pour la peinture (finition noir grand brillant).

Il s’agit de pièces d’aspect de type carrosserie qui viennent remplacer des enjoliveurs auparavant réalisés en verre, permettant de gagner du poids sur le véhicule. Autres avantages : le fabricant automobile standardise la fabrication du toit pour les 3 véhicules, l’enjoliveur de toit venant rattraper le galbe général et le design de la voiture. Un même enjoliveur de toit est ainsi réalisé pour la 308 et la DS4 dont les designs sont proches, tandis que la C4 fait l’objet d’une gamme spécifique.

 

“L’une des pièces les plus exigeantes que nous avons en production”

En termes d’exigences, le rendu est très important. La production de ces pièces d’aspect par injection plastique a nécessité de nombreuses mises au point, le moindre défaut sur la pièce étant révélé par la peinture. « C’est l’une des pièces les plus exigeantes que nous avons actuellement en production, explique Fabrice Guillaud, Key Account Manager chez iP3 : pour obtenir ce résultat, les moules sont réalisés en « polyglass », et de nombreuses formations ont été dispensées auprès de nos opérateurs afin qu’ils sachent bien écarter les pièces présentant des défauts. »

Le risque majeur ? Ne pas déceler un défaut qui sera révélé chez le peintre. Ainsi, le rebut chez le client final aurait alors le prix cumulé de la pièce brute chez iP3 et de la peinture. Et les causes peuvent être multiples : impact sur l’outillage, mauvaise étuvage de la matière, fuite d’huile occasionnant un défaut d’accroche de la peinture, pollution des pièces par l’environnement extérieur… Autant de précautions et de savoir-faire qu’il s’agit de maîtriser !

 

Une production de pièces d’aspect en grande série

Les enjoliveurs de toit sont en production depuis janvier pour la C4 à raison d’une quarantaine par jour, et depuis juin pour la 308 et la DS4 avec un objectif de 250 exemplaires par jour. À terme, ce ne sont pas moins de 500 pièces par jours qui sortiront des ateliers d’iP3 !